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Quel rapport peut-il y avoir entre une araignée et une observation météorologique ? L’histoire qui suit (elle s’est déroulée il y a près de 5 ans) va vous le faire comprendre…
On connaît l’image du simple grain de sable qui peut générer un dysfonctionnement plus ou moins grave, mais est-ce que cela marche aussi avec une araignée ?... Eh bien, Météo France l’a testé dans la nuit du 27 au 28 octobre 2003.
Le 28 octobre au petit matin, un capteur d’une station automatique de Météo France à Dinard (département de l’Ille-et-Vilaine, en Bretagne, dans l’ouest de la France) détecta la présence de neige… Certains médias répercutèrent même l’incroyable nouvelle : de la neige à Dinard fin octobre… Pourtant, une demi-heure plus tard, une rectification survenait car, s’il avait bien fait froid comme prévu, le temps était demeuré sec. Mais que s’était-il donc passé ?
L’araignée avait frappé… Dans cette fameuse nuit du 27 au 28 octobre, la petite bête à 8 pattes avait utilisé le capteur de la station pour tisser sa toile… Jusque là, tout allait bien… Mais du givre (1) a fini par se déposer sur les fils invisibles… Et l’ordinateur en a conclu à la présence de neige… (2)
On connaît « l’effet papillon » qui part du principe que le simple vol d’un papillon peut occasionner des réactions en chaîne aboutissant, par exemple, à la formation d’un cyclone tropical… Il faut donc compter aussi avec « l’effet araignée »…
(1) le givre est un dépôt de glace provenant généralement de la congélation immédiate de gouttelettes de brouillard (ou de nuages) en surfusion (c’est-à-dire dont la température est inférieure à 0 °C) dès qu’elles entrent en contact avec des objets dont la surface est à une température inférieure, égale ou légèrement supérieure à 0 °C)
(2) les données ne sont pas vérifiées la nuit…
[D’après Le Monde du 31 octobre 2003 ; merci à Isabelle D.]
Ce phénomène n’est pas nouveau et il va s’amplifier !
Vous aimez les araignées, ces arachnides à 8 pattes ? Alors remerciez l’expansion du commerce mondial et la mondialisation…
En effet, ces 150 dernières années, 87 nouvelles espèces d’araignées se sont installées sur le continent européen, soit en moyenne un peu plus d’une tous les deux ans.
Selon les auteurs de l’étude, publiée fin 2007 et émanant de l’Institut de zoologie de l’Université de Berne (en Suisse), le rythme devrait bientôt passer à une moyenne d’une nouvelle espèce chaque année…
Cette accélération du rythme d’arrivée des espèces involontairement importées est à mettre sur le compte d’un commerce mondial toujours plus florissant.
Les nouvelles venues arrivent principalement d’Asie. Il s’agit souvent d’araignées plus grosses que celles peuplant naturellement les terres européennes car elles résistent mieux au stress du voyage…
Que vous aimiez ou non les araignées, il y a un autre paramètre dont il faut tenir compte : le réchauffement du climat… De fait, notre continent devient de plus en plus acceptable pour les espèces subtropicales d’araignées (qui incluent des espèces dangereuses).
Mais que l’on se rassure : pour l’instant, aucune espèce venimeuse n’a été repérée…
S’il en manquait, voilà en tout cas une raison supplémentaire d’œuvrer à la lutte contre la modification du climat de la planète Terre…
[D’après l’Agence France Presse (AFP), 15 novembre 2007]
Quand on parle d’arachnides, on pense généralement aux araignées… Certes, celles-ci appartiennent à la classe des arachnides (Arachnida) mais cette classe ne comprend pas que les araignées !
Le point commun de toutes les espèces appartenant à la classe des arachnides, c’est que les individus adultes possèdent 4 paires de pattes soit 8 pattes. Profitons-en pour préciser que les arachnides ne sont pas des insectes (lesquels, adultes, possèdent seulement 3 paires de pattes).
12 ordres composent cette classe. Parmi ceux-ci, les plus connus sont l’ordre des aranéides (Araneae = les araignées, tisseuses de toiles ou chasseuses), celui des Opiliones (= les opilions ou faucheux/faucheurs, aux pattes fines souvent longues à très longues, qui ressemblent à des araignées), l’ordre des Acari (= les acariens, dont les tiques et les aoûtats, ces derniers nommant les larves du trombidion -Trombidium autumnalis), l’ordre des Scorpiones (= les scorpions, aux mœurs nocturnes), celui des Pseudoscorpiones (= les pseudoscorpions, qui ressemblent à de très petits voire minuscules scorpions sans queue).
Il va sans dire que les espèces appartenant à la classe des arachnides ne suscitent généralement qu’effroi et/ou dégoût…
[d’après notamment :
- Insectes et araignées, Larousse Nature en poche, George C. McGavin, Larousse, 2006
- Insectes de France et d’Europe occidentale, Michael Chinery, Flammarion, Paris, 2005]
Quand on pense à une araignée, on l’imagine, soit au milieu de sa toile, attendant une proie, soit avançant, seule, plus ou moins vite. Pourtant, nous allons le voir, une espèce araignée s’écarte grandement de ce schéma classique…
Les arachnides (= classe qui inclut notamment les araignées) vivent rarement en commun. D’où l’intérêt de la découverte –dans la forêt tropicale humide, dans l’Est de l’Equateur [Amérique du Sud]- d’une espèce d’araignée vivant en colonie.
Il s’agit de l’espèce Theridion nigroannulatum. Cette araignée vit dans des nids pouvant abriter jusqu’à plusieurs milliers d’individus.
La chasse se fait en commun, un comportement encore jamais observé chez des araignées !
Elles piègent des insectes par le biais de fils de soie collants accrochés à des feuilles basses. Quand un insecte se fait prendre, un groupe d’araignées surgissent, l’entourent de fils supplémentaires et le paralysent avec leur venin.
La proie est ensuite remontée dans le nid pour le bénéfice de la communauté… Si la proie est volumineuse, les araignées se relaient pour l’acheminer dans leur nid.
L’étude est parue dans le numéro de novembre 2006 de la revue Biotropica.
(d’après New Scientist, 2 septembre 2006)
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