Chroniques des peuples à 6 ou 8 pattes...
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Avant de devenir adulte, le papillon est une chenille. Nous allons voir qu’il existe des chenilles qui utilisent leurs mandibules (= « mâchoires ») pas seulement pour se nourrir…
Les chenilles de certaines espèces de papillons avertissent les prédateurs d’une manière très originale : en faisant un petit bruit sec avec leurs mandibules !
Prenons le cas du polyphème d’Amérique (Antheraea polyphemus) qui, comme tous les papillons, appartient à l’ordre des lépidoptères (Lepidoptera). Même si la chenille de cette espèce n’a bien évidemment pas la prétention de rivaliser avec le rugissement d’un lion, les bruits émis sont audibles par l’homme et pourraient être comparés au léger tapotement des ongles sur une surface.
Ce n’est pas tant le bruit en lui-même qui est susceptible d’effrayer les prédateurs mais bien le fait qu’il s’agit d’un avertissement que la chenille va passer immédiatement à l’offensive…
En l’occurrence, elle va régurgiter une gouttelette d’un liquide qui, manifestement, repousse ceux qui ont l’occasion d’en être des témoins olfactifs (= via l’odorat).
Certaines chenilles se protègent des prédateurs en arborant des couleurs agressives (= livrée d’avertissement) généralement assimilées au caractère toxique de celui qui les porte.
Dans le cas présent, les chenilles qui préfèrent avertir d’une manière sonore semblent avoir misé sur la discrétion de leur parure pour ne pas attirer l’attention des prédateurs et n’utilisent un système d’avertissement qu’une fois qu’elles ont été repérées.
L’étude est parue dans le Journal of Experimental Biology.
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